Le sommeil paradoxal, c’est celui dans lequel logent les rêves dont nous nous souvenons. Mais cette phase essentielle d’un cycle du sommeil ne se réduit pas à cela, loin de là ! Voici quelques clés pour mieux comprendre cette partie de nos nuits…
Pendant que vous dormez d’un sommeil de plomb, de nombreuses choses se produisent dans votre organisme. Un sujet qui fascine et sur lequel les scientifiques planchent depuis de nombreuses années. Ils ont découvert que des cycles de 90 minutes en moyenne rythmaient le sommeil normal d’un adulte. Ils se répètent généralement 4 à 6 fois au cours de la nuit.
Le sommeil paradoxal est l’une des grandes phases qui compose un cycle du sommeil. Il survient en fin de cycle, après la phase de « sommeil lent ».
Le sommeil paradoxal occupe environ un quart du temps de sommeil total. Sa durée dans un cycle augmente progressivement, cycle après cycle, jusqu’au réveil du dormeur.
Le saviez-vous ?
Pourquoi l’appelle-t-on « paradoxal » ?
C’est parce que durant cette phase, nous dormons très profondément mais montrons paradoxalement des signes d’éveil, comme une activité cérébrale intense.
Notre cerveau est hyperactif !
Le sommeil paradoxal est marqué par une activité cérébrale si importante qu’elle se rapproche de l’éveil ! Les ondes électriques du cerveau enregistrées pendant cette phase au moyen d’un électro-encéphalogramme sont petites et rapides.
Les scientifiques tentent de comprendre depuis de nombreuses années ce qui se produit durant cette phase. Elle participerait notamment à la consolidation de la mémoire, c’est-à-dire à la fixation durable de nos souvenirs et de ce que l’on apprend. Elle serait également propice au développement de la créativité, nous aiderait à nous adapter aux expériences émotionnelles vécues au quotidien et à résoudre des problèmes.
Nous rêvons beaucoup
Le sommeil paradoxal est connu pour être celui des rêves. Attention : cela ne signifie pas que nous ne rêvons pas à d’autres moments au cours de la nuit. Mais cette phase est celle où nos rêves sont les plus intenses, les plus « concrets » et celle où surviennent les rêves dont nous allons nous souvenir au petit matin.
Vous faites partie de ceux qui ne rêvent jamais ? C’est probablement que vous rêvez mais ne vous en souvenez pas… et c’est parfaitement normal ! Nous faisons de nombreux rêves au cours de chaque nuit mais notre mémoire ne s’active pas toujours pour nous permettre de nous en rappeler…
Nos muscles sont entièrement décontractés
Durant le sommeil paradoxal, nos muscles sont dépourvus de tonus et nous ne bougeons pas. Les muscles de notre visage, de nos doigts et orteils peuvent toutefois connaître de petites décharges musculaires et se contracter ou « sursauter » brièvement.
Nos yeux bougent derrière nos paupières closes
Le sommeil paradoxal se reconnaît également aux mouvements rapides des yeux derrière les paupières du dormeur. Ils sont tout à fait normaux, et si caractéristiques de cette phase que les Anglo-Saxons l’appellent le sommeil REM pour Rapid Eye Movement.
Notre organisme est comme « déréglé »
Durant le sommeil paradoxal, les fonctions ordinaires de régulation du corps semblent mal fonctionner. Résultat : notre pouls, notre pression artérielle et notre respiration sont instables, sans que cela soit inquiétant pour autant.
En somme, si le sommeil paradoxal est une phase essentielle et indispensable pour un sommeil réparateur, c’est aussi une phase encore assez mystérieuse dont on ne connaît pas encore tous les secrets…
Vous vous posez encore des questions sur votre sommeil ? Voici quelques notions de base sur son fonctionnement et sur votre horloge interne qui pourront vous aider.
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